Installés depuis 2007 à Saint-Flour (15) sur l’exploitation familiale, Nicolas et Jean-François, lassés par l’ensilage, ont rapidement eu envie de passer à du séchage en grange. Un nouveau bâtiment de 65 m de long et 35 m de large est donc construit en 2010. L’occasion pour eux de repenser leur manière de fonctionner. Comme ils n’avaient pas automatisé la traite, ils ont décidé d’automatiser une partie de l’alimentation pour rendre leur travail moins pénible. Car avant d’utiliser un robot M7, les deux frères donnaient les concentrés à la main. « On avait une grosse brouette qui pesait lourd surtout quand on distribue 3 kg de nourriture par vache ! Multiplié par 90 vaches, ça faisait donc 270 kg à pousser. Le sol en plus était glissant, c’était pénible. Surtout qu’on a déjà des problèmes d’épaule en raison des gestes répétitifs liés à la traite », explique Nicolas.
Au moment de choisir, plusieurs solutions ont été envisagées. « On pouvait notamment acheter un Distributeur automatique de concentrés (DAC), mais je trouve que ça excite un peu les vaches. Ça focalise un coin où les bêtes mangent tout le temps », se souvient l’agriculteur. En plus d’améliorer leur confort de travail, il leur fallait également un système qui permette de repousser le fourrage. Un double besoin qui les a dirigés naturellement vers le M7, machine 2 en 1, à la fois distributeur automatique de concentrés filoguidé et repousse-fourrage.
Une distribution de concentrés par lots
« Le M7 nous a permis d’automatiser une partie de l’alimentation dans des coûts qui restent raisonnables et qui correspondent à notre système d’exploitation avec du foin », précise l’éleveur de montbéliardes.
Autre facteur qui a fait pencher la balance vers le M7 de Lucas G System : la distribution possible par lots.
« On a deux compartiments dans le robot parce qu’on a 2 lots de traite l’hiver. Selon les lots, on n’a pas les mêmes quantités de concentrés ni les mêmes formules d’aliments. Aujourd’hui, on a potentiellement 3 lots et on pourrait même en mettre plus. On a un lot de vaches en début de lactation, un lot en fin de lactation et selon les besoins un lot de vaches taries », détaille l’agriculteur.
« Ce fonctionnement par lots nous permet de rationaliser nos concentrés l’hiver. Et l’été, comme on a une ration de vaches qui est nettement supérieure avec le pâturage, on n’a qu’un seul lot, sans complémentation sur les grosses laitières parce qu’on considère qu’elles sont assez grandes pour se complémenter toutes seules », ajoute-t-il.
Le M7 est programmé ici pour effectuer 12 passages par jour : des passages repousse-foin et des passages distribution. Nicolas et Jean-François font en sorte de ne pas distribuer le foin aux bêtes lorsque le robot donne ses concentrés.
Une organisation bien huilée
« Le matin, on débute la traite à 7h. On programme donc le robot pour qu’il passe avant, à 6h30. Parce que dès que les vaches l’entendent, elles viennent vers lui. Quand on arrive pour la traite, toutes les vaches sont donc levées. En effet, ce qu’on ne voulait surtout pas, c’était d’avoir à lever une vache dans une logette. Quand on arrive pour traire, il faut que toutes les vaches soient installées sur l’aire de caillebotis pour ne pas perdre de temps. Comme ça, on a juste à fermer les barrières et 5 mn après notre arrivée, on peut commencer à traire. Et s’il y en a une dans une logette, c’est qu’elle est malade. Le M7 nous permet de faire seul tout ce travail », précise Nicolas.
